Née en 1999 à Beauvais, Oise, France.
Vit et étudie à Tourcoing, École Supérieure d’Art du Nord-pas de Calais/Dunkerque-Tourcoing.

Les croyances populaires sont des histoires et des rites qui rythmes notre quotidien. Certaines de ces croyances bien spécifiques et souvent effrayantes pour beaucoup tournent autour des rites mortuaires. La façon de célébrer le mort, le départ de l’esprit du corps et la décomposition ou l’embaumement de ce dernier sont des thèmes qui me fascinent. Je citerais Juliette Cazes à l’entrée de son ouvrage Funèbre! publié en 2020 aux éditions du trésors « pour comprendre la mort il faut s’intéresser aux vivants. »

Dans mon travail je choisi d’utiliser principalement des matériaux de récupération (chiné, trouvé ou qu’on m’a donné). Créer une seconde vie pour ces objets fait parti de mon protocole de création car ce n’est parce qu’il n’ont pas d’âme qu’ils ne sont pas remplis de souvenirs et ils méritent également une seconde vie.

Formation

2021-2022 : première année de master option Art.Images
2021 : obtention d’un DNA spécialisation design graphique
2018-2021 : Etudiante en DNA à l’Ecole Superieure d’Art de Cambrai
2018 : Baccalauréat série Littéraire, Spécialisation anglais, option cinéma-audiovisuel 

Expositions

2021 : participations à l’exposition collective feu de camps* organisé en parallèle de feu de tout bois d’Antoine Defoort présenté au Cabaret de curiosité au PHENIX de Valenciennes
2017-2019 : Expositions de mes travaux avec le collectif ALPHA à Hazebrouck (59)
29.06 > 1.09 2018 : Participation à l’organisation de l’évènement «L’été des jeunes créateurs». Aide à la recherche d’artiste pour une exposition. 

Oeuvre choisie – Sylva

« Sylva » est une performance créée dans le cadre de l’atelier performance de l’ESAC. Elle fut présentée au PHENYX de Valenciennes dans le cadre de l’exposition collective feu de camps* monté en parallèle du spectacle feu de tout bois d’Antoine Defoort.

Dans une pièce sombre ou un lieu de passage, de grandes bandes de papier pendent du plafond. Elles sont disposées en quinconce pour créer un jeu d’ombres et de lumières. Sur cette installation, est projetée une photo d’un paysage forestier. Lorsque le spectateur entre dans la performance, il se retrouve au cœur d’une forêt de papier et de lumière dans laquelle il est invité à se promener et à déambuler au côté de créatures hybrides,  tantôt mi-chèvre ou mi-chouette. L’objectif consiste à mettre en relation le temple végétal que constitue la forêt et le temple de chaire que constitue le corps. Le corps est représenté sous la forme de créatures mi-femme, mi-animal. Ainsi, en mêlant rituels corporels et mystiques, les personnages de la « vieille bique » et la « vieille chouette » invite les spectateurs à contempler la forêt comme ils contempleraient leur propre corps.