Charbel SAAD

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Charbel SAAD

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Né en 1991 à Bsharri, Liban-Nord.
Vit et étudie à Tourcoing, École Supérieure d’Art du Nord-Pas de Calais / Dunkerque-Tourcoing.

Poussé par des pulsions et des souvenirs affectifs, ma pratique est centrée sur l’expression personnelle, et la recherche du sensible parmi les images collectées et les objets d’archive. Mes projets traitent souvent le sujet de la mémoire, en se plongeant dans ma propre archive, ou des archives des autres, soit des individus ou des institutions, privées ou publiques. Travaillant principalement avec le support numérique, je produis des collages et des composites vidéo à partir du matériel collecté. Je profite du potentiel du numérique pour monter des images non-seulement photographiques, mais aussi des captures d’écran de séries, films et interfaces graphiques. Dans un monde qui capitalise sur les images et leur potentiel à manipuler les émotions et les désirs, mes œuvres sont plutôt méditatives, dessinant des chemins pour une compréhension plus profonde de soi.

Formation

2021-2022 : Préparation du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP). Filière Art.image, participation au Programme de recherche Arts et Sciences (PRIST). École Supérieure d’Art du Nord-Pas de Calais à Tourcoing (France). Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains.
2020-2021 : École Média Art à Chalon-sur-Saône (France).
2009-2014 : Licence d’Arts graphiques et communication visuelle. Université Libanaise, Faculté des Beaux-Arts – Branche II à Furn El-Shebbak (Liban).

Œuvre choisie – La boîte

« La boîte » est une installation réalisée en 2021 dans le contexte d’un programme Masters en arts plastiques à Chalon-sur-Saône, et exposée dans une des deux salles de l’ancienne usine Kodak, aujourd’hui faisant partie du parc industriel Saoneor. Elle est la continuation d’une série d’expérimentations qui questionnent le statut de l’image numérique dans le monde matériel.

Cette installation est le résultat d’une expérimentation plastique où, dans un monde bouleversé suite à une crise sanitaire, je tente à retrouver le plaisir dans la production artistique. Afin de me lancer dans cette recherche, j’ai pris comme point de départ des objets du quotidien que j’ai tiré de mon archive personnelle : le caméscope de mon père, la boîte d’aquarelle de mon enfance, et la boîte de biscuits en plastique de mon foyer actuel. Ces objets ont bien alimenté mon processus de conception, chacun un portail d’accès à des souvenirs et à des émotions cachées.

Trois images résultantes de ces essaies sont présentées dans l’installation : un dessin en aquarelle, fait sur deux galettes de riz collées, une image photographique rouge, prise et projetée par le caméscope sur le mur, et une image réfractée, résultante de la pénétration de la première image à travers la seconde.

Le caméscope

Cet appareil est le dernier dans une série de caméscopes que mon père possédait depuis les années 1990, et le seul de sa collection à intégrer un projecteur de petite taille, qui matérialise les photos et vidéos prises sur n’importe quelle surface. Mes premiers souvenirs sont de mon père filmant pendant chaque fête ou réunion de famille. Mes premiers souvenirs sont aussi de mon père ayant partiellement perdu sa vision. Cet appareil était son outil de compensation de cette perte ; il agrandissait, coupait et sauvegardait. L’image numérique visible sur le mur, photographié par le caméscope, est un gros plan du tissu rouge d’un t-shirt que je portais.

La peinture aquarelle

Je gardais une boîte d’aquarelle, que je n’ai jamais utilisé, depuis que je l’ai reçu comme cadeau de mon professeur de géographie à l’école primaire. Venant du Liban en France, je l’ai porté avec moi comme le seul médium de peinture traditionnelle dans mon répertoire. Au début du second semestre j’ai commencé à l’utiliser, en faisant des reproductions en peinture sur papier de captures écrans de l’appli Google Maps. Les formes résultantes, des plans géographiques d’Europe, d’Afrique du Nord et de la mer Méditerranée, étaient ensuite transformés en formes abstraites sur des galettes de riz. La forme de la main est tracée de ma main gauche, possible grâce à la transparence et la plasticité des galettes de riz mouillées.

La nourriture

La cuisine est le centre de mon travail à domicile, l’activité qui me donne le plus de plaisir. En l’intégrant dans ma pratique artistique, je profite d’un schéma existent pour traiter une activité de production bloquée.

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