Née le 9 novembre à Lambres-Lez-Douai, en France. Vit à Lille – Étudie à Tourcoing, à l’École Supérieure d’Art du Nord-Pas-de-Calais Dunkerque-Tourcoing, site de Tourcoing.
Formation
2020 – 2022: Préparation du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP). Filière Ar+image, Participation au Programme de recherche Arts et Science (PRIST). École Supérieure d’Art du Nord-de-Pas-Calais Dunkerque-Tourcoing, site de Tourcoing/ Le Fresnoy- Studio national des arts contemporains.
2020: Obtention du diplôme National d’Art (DNA), à l’École Supérieure d’Art du Nord-Pas-de-Calais, site de Tourcoing avec Félicitations du Jury.
2018 – 2019: Erasmus+, Tianjin Academy of Fines Arts (TAFA), Chine. Séjour d’une année.
2017 – 2020: École Supérieure d’Art du Nord-Pas-de-Calais Dunkerque-Tourcoing, site de Tourcoing.
Expositions
2019: Performance collective, China Academy of Art, Hangzhou.
2018: Scopophilie, Performance personnelle, happening, Tianjin.
2018: Performance collective, avec le collectif Cement park, Shanghai Contemporary Art Fair, World Expo and Exhibition Center and Convention.
2018: À Poil, Performance personnelle, Lille.
Publications
« Performance à Lille, elle a déambulé nue et couverte de poils » Antoine Placer, La Voix du Nord.
« 你愿意向我暴露你的弱点吗 » , LLFM, Wechat.
« 我在游泳可能被和谐的一期回顾« , Swimming, Wechat.
Oeuvre choisie: Scopophilie
Happening, Tianjin Academy of Fines Arts (TAFA), Chine, 23 décembre 2018.
Dans un espacé dédié à la consommation du sexe, j’offre aux regardeurs l’entièreté de mon être : mon corps en action et mon esprit épris d’amour. Comme marchandise au milieu de ces voyeurs, je réponds à leurs fantasmes et leur curiosité par le biais d’objets propices au plaisir charnel. Je suis à l’intérieur de la pièce, eux, n’ont d’autre choix que de rester devant les vitrines du sex- shop. Cette position de voyeurs contraint les spectateurs à se faire une place dans la foule s’ils veulent m’apercevoir. Cette curiosité malsaine me donne la force de continuer à les satisfaire, je me dois de répondre à cette consommation de masse.
Lors de ma performance, la cameraman se trouvait à l’extérieur et avait pour mission de capturer l’engouement, la réaction et la curiosité des passants. À l’intérieur, deux caméras étaient fixées, dont l’une sur un mur et l’autre au plafond, remplaçant ainsi la vraie caméra de surveillance du sex-shop. En installant cette fausse caméra de surveillance, les spectateurs, dehors, pouvaient avoir accès aux images en direct grâce à un téléphone mobile.
Ce happening prend aussi la forme d’une installation, telle une trace performative. Il s’agit de la projection d’une image fixe de la vitrine du sex-shop au-dessus de laquelle se trouve un écran installé au mur. La projection de la vitrine, en taille réelle, permet aux visiteurs de se projeter dans la performance, les obligeant à s’approcher près du mur s’ils veulent m’apercevoir dans la vidéo. En errant autour de la projection de la vitrine du sex-shop, les visiteurs deviennent aussi des passants, identiques au concept initial de la performance.